Etudier en autodidacte fut pour moi une expérience à la fois plaisante et enrichissante, car elle me donnait un sentiment de liberté et de responsabilité qui me permettait d’avancer dans ce que j’aime et de profiter de la vie, sans perdre de vue mon objectif.
Grâce à la liberté horaire et géographique, qui est pour moi l’aspect le plus important de cette manière d’étudier, j’ai pu partir en voyage plusieurs fois pour apprendre des langues ou simplement voir le monde, et j’ai appris à concevoir le temps comme une ressource de développement personnel ainsi qu’à l’utiliser de manière plus constructive.
Fervent défenseur du bien-être, je reste cependant d’avis que rien ne se réalise correctement s’il n’est source de plaisir. Ce que je dirais avoir compris de plus important en matière d’apprentissage, c’est qu’à toutes choses il y aura un moment propice où l’élan surgira de lui même, et qu’il faut apprendre à le sentir, et à le saisir. Écouter ce à quoi nous sommes disposés à accomplir, et le faire. L’effort pour s’y mettre sera moindre et le travail plus efficace.
Durant ce parcours est né, d’une collaboration avec Guido Albertelli, le projet Marre de Café, qui a pour but de regrouper d’autres jeunes autodidactes afin de travailler en équipe.
Ce groupe apporte beaucoup dans les ressources de travail qui sont mises en commun, dans la confiance en soi et en ses capacités grâce au soutien bienveillant des autres et aux discussions sur les difficultés que chacun rencontre, et dans le plaisir de réaliser un parcours autonome en tant que membre d’une communauté.
Le rôle de l’accompagnant, accompli avec brio par Guido, est le ciment qui maintient l’entente et la bienveillance au sein du groupe, et fut pour moi une inspiration de courage et de force de par la récurrence de ses bons conseils et préceptes, sa disposition perpétuelle à nous aider, son expérience en matière d’étude mais aussi d’explorateur de la conscience, et enfin les liens que nous avons tissés entre nous tous grâce à lui.